MOYENS TECHNIQUES :
Une grande partie de nos activités est expérimentale en liaison avec le diagnostic, le prototypage et la démonstration. Le Groupe de Recherche L&M dispose des moyens expérimentaux lourds organisés autour de 3 plateformes internes au groupe :
Plateforme opto-électrique organique : Plate-forme de production et de caractérisation de composants luminescents organiques (OLED, OLET, OFET). Il se compose de 3 boîtes à gants « sèches », un système d’évaporation des petites molécules, un dispositif de pulvérisation RF pour la production d’électrodes transparentes et un ensemble d’instrumentation pour la caractérisation électrique et spectrophotométrique des composants. Ce dispositif est complété par une installation « humide » permettant le spin-coating et les traitements en phase liquide (polymères). La mise en place de la production est couplée à des outils de caractérisation : des microscopes Raman, optique en champ proche, un dispositif AFM/KFM, une station d’essai de micro-broches nécessite pour les caractérisations locales, la mesure V(I) et une sonde kelvin. De plus, au niveau du LAPLACE, des équipements supplémentaires : photolithographie, éllipsomètre, profilomètre, microscope électronique… sont accessibles. Une chambre blanche est également accessible à LAPLACE ainsi qu’au laboratoire LAAS à l’intérieur du campus.
Plateforme spectrophotométrique de caractérisation des sources lumineuses : Elle permet la qualification spectro-colori-photométrique (de 200 nm à 1000 nm) qui comprend : des dispositifs de spectroscopie d’émission et d’absorption qui incluent 2 spectromètres très haute résolution et plusieurs spectromètres à basse résolution ; dispositif de calibration secondaire; une caméra CCD rapide (temps d’ouverture de 2 ns, fréquence maximale d’échantillonnage de 20 kHz); goniomètre à « champ proche » sur table et un goniomètre de classe B à champ lointain pour les études photométriques; une série de sphères intégratrices adaptées à diverses sources lumineuses (dont deux appareils de 1,8m diamètre); tout l’équipement portable nécessaire pour les mesures in-situ (spectro-radiomètres, luminancemètres et luxmètres, vidéo-photomètre, spectro-luminancemètres et spectro-luxmètres, etc.)
Plateforme vieillissement de sources de lumière solides (SSL) : Elle est composée d’un banc dédié aux composants LED et d’un second dédié aux OLED. Les deux bancs permettent l’essai de composants sous stress thermique et/ou électrique. Les deux bancs ont été développées et réalisées dans le laboratoire LAPLACE. Le banc dédié aux LED peut accueillir quatre groupes de composants de différentes technologies. Chaque groupe est composé de 32 échantillons ; un total 128 LED sont soumis au vieillissement. Le banc dédié aux OLED est composé de 4 groupes de 4 OLED chacun. Chaque groupe est soumis à une température différente et chaque échantillon du groupe a un courant différent. Les composants sont caractérisés électriquement pour obtenir la courbe I(V) en utilisant les sources du compteur et C(V) à l’aide d’un spectromètre d’impédance Solartron et aussi par spectroscopie optique pour déterminer la dérive de leurs caractéristiques colorimétriques.
EXEMPLES D'ACTIVITES SCIENTIFIQUES
Nouvelles générations de diodes électroluminescentes organiques (OLED) plus écologiques
1)En collaboration avec le LGC et le CIRIMAT, nous avons incorporé un nouveau type de films organiques qui remplacent l’ITO en utilisant une méthode dépôt par voie sèche et en une seule étape appelée dépôt chimique en phase vapeur par oxydation (oCVD).

2) OLED avec ß-carotème comme bloqueur des trous – il contient 40% de matériaux bio-sourcés.
Notre objectif est de développer une OLED 100 % bio-conçue, transparente et souple. Cette innovation représente une alternative durable aux OLED traditionnelles en remplaçant les matériaux polluants par des biomatériaux respectueux de l’environnement.

« Voir l’invisible » – Le banc d’ombroscopie permet la visualisation des échanges thermiques
L’ombroscopie permet de visualiser les variations d’indice de réfraction du second ordre (d^2 n∕dx^2).
Le banc L&M utilise un faisceau divergent de lumière blanche incohérente et un miroir concave de télescope.

Quantifier les impacts de la pollution lumineuse sur les biotopes
La perception de la lumière par les animaux est fondamentalement différente de celle des humains, il est impossible de transposer à la faune nocturne, et plus spécifiquement aux insectes, les métriques basées sur des quantités photométriques intimement liées au système visuel humain.
L&M propose d’utiliser une méthodologie qui combine les réponses visuelles des insectes avec le formalisme mathématique de la radiométrie classique afin de quantifier « l’attractivité » de lumière pour les insectes.
